Au début du mois de novembre 2010, le chantier a fermé ses portes, et les oeuvriers ont pu prendre un congé hivernal bien mérité, quant au château, il est rentré en hibernation jusqu’au 2 avril 2011.
Voici maintenant les évolutions du chantier depuis l’été dernier.
Logis seigneurial en septembre 2010.
Logis en octobre, les dernières fermes* de la charpente ont été posées.
*Ferme : Désigne globalement l’assemblage triangulaire d’une charpente.
Et pour finir le logis au début novembre, toutes les tuiles qui couvrent la face sud du bâtiment ont été posées.
Logis seigneurial en septembre 2010.
Logis en octobre.
Logis en novembre, c’est vraiment superbe à voir.
En septembre, les maçons ont terminé le pignon ouest du logis.
Une fois ce pignon ouest terminé, les charpentiers ont pu reprendre la pose des derniers éléments de la charpente.
Quelques jours avant la fermeture du chantier, un des maçons à la pose des dernières tuiles de la face sud du logis.
C’est encore plus beau de près.
La face nord du logis quant à elle restera dans cet état pour cette année 2010.
Ceci est dû à un manque de tuiles, les tuiliers malgré un travail de titans cette saison, n’ont pas réussi à fabriquer toutes les tuiles manquantes.
Il faudra donc attendre début 2011 pour voir le logis seigneurial terminé extérieurement.
Une image de la Aula*en novembre avec l’échafaudage qui a servi à l’installation de la charpente du logis.
*Aula : grande salle du château où le seigneur recevait ses invités, tenait justice, et prenait ses repas.
En novembre, une équipe de maçons monte le mur de la courtine Ouest à l’assaut de la tour maîtresse.
La tour maîtresse avant la fermeture du chantier.
Maçonnerie de la cheminée de la chambre seigneuriale au premier étage de la tour maîtresse en septembre.
La même cheminée en novembre.
Avant la fermeture, les charpentiers installent dans la chambre de la tour maîtresse l’échafaudage où sera posé un cintre en bois.
Ce cintre en bois servira en 2011 à la construction de la troisième voûte à croisée d’ogives maçonnées à Guédelon.
Voici le cintre en court de modification dans la loge des charpentiers en septembre.
Ce cintre ayant été façonné pour la construction de la voûte de l’étage inférieur des pièces de bois doivent y être installé afin de compenser la différence de diamètre entre la voûte de rez-de-chaussée et celle du premier étage.
Dans une tour de château, plus on monte en hauteur, moins les murs sont épais et donc plus le diamètre des pièces s’agrandit, voilà pourquoi il faut modifier ce cintre de quelques centimètres !
Départ d’une des 6 nervures de la future voûte de la chambre seigneuriale.
Ce début de nervure est constitué d’un culot*, suivi de quatre sommiers*
*Culot : Pierre sculptée supportant la retombée des arcs d’une voûte à croisée d’ogives.
*Sommier : première pierre taillée après le culot constituant la nervure d'une voûte.
Un des plus jolis culots de la chambre seigneuriale.
Une des dernières gâchées de mortier de la saison pour les maçons.
En carrière un stock de pierres qui servira à maçonner les murs du château en 2011.
Toujours en carrière, un bloc de grès ferrugineux prêt à être coupé à l’aide de plusieurs coins métalliques.
Détail d’un coin pourfendeur de roche !
Un bloc de grès joliment veiné.
Voici maintenant la clé de voûte terminée dans la loge des tailleurs de pierre.
Détail du motif central de la clé de voûte.
Encore des pierres qui attendent la saison 2011 pour prendre place dans le château.
Un joli petit sommier en calcaire !
Quelques voussoirs*toujours en calcaire.
*Voussoir : pierre de taille formant l'appareillage d'un arc, d'une voûte ou d'une arcade.
Chez les bucherons, voici la technique pour installer seul et sans fatigue un tronc d’arbre sur des tréteaux afin de le transformer en poutre.
Première étape, on installe une corde entre un arbre et le tronc à travailler.
Deuxième étape, on tire sur la corde.
Troisième étape, on fait pivoter le tronc afin de bien le positionner, voilà c’est tout simple !!!
Autre poste de travail chez les bucherons, la refente des lattes de bois qui vont permettre de maintenir les tuiles sur la charpente du logis.
Joli modèle de perceuse chez le forgeron de Guédelon !
Le forgeron chauffe le fer, le fer chauffe le bois et le tour est joué, un trou est percé sans bruit !
Derniers tours de manivelle pour le cordier du chantier.
Un petit coucou à Marie et à Nathalie, deux amies heureuses de m’accompagner lors d’une de mes visites de Guédelon.
Photos de la page :
La main du fantôme de Guédelon !!!
Une nouvelle brouette pour les maçons du chantier !!!
A bientôt.
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